Les journées paysannes

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Photo transhumance
Transhumance : la terre au cœur, le cœur au Ciel.

« La vocation de la France est d’être cultivée comme un jardin »

Marthe Robin à Jean-Louis Laureau, fondateur des Journées paysannes le 12 novembre 1969.

Photo rencontre des jeunes

Rencontre des jeunes en octobre 2020 sur le thème de la biodiversité sauvage et cultivée.

I- Objet général de l’association : Association Les Journées paysannes

Depuis maintenant 30 ans, l’association Les Journées paysannes mène une réflexion approfondie sur le sens du métier d’agriculteur et de la vocation du paysan, à la lumière de l’Évangile et de la Doctrine Sociale de l’Église. L’association se veut être un lieu de ressourcement et de parole pour les hommes et les femmes travaillant la terre. Elle porte aussi la certitude que le lien à la terre est fondamental pour notre société.

L’association est composée d’agriculteurs, de personnes travaillant dans les métiers connexes à l’agriculture, d’évêques, prêtres, moines et religieux et de personnes sensibles à l’importance du lien à la terre. Ses membres sont d’une grande diversité géographique, professionnelle (tous les choix agricoles y sont représentés), générationnelle, de sensibilité religieuse, faisant de l’association un lieu de dialogue et d’unité original.

Nos activités principales consistent en l’organisation d’événements : rencontres, colloques, groupes de travail, rencontres techniques, groupes de prière, pèlerinages, rogations et en la diffusion de la réflexion qui y naît. Ces activités permettent la constitution d’un solide réseau d’amitié, d’entraide et de partage d’initiatives, participant ainsi à la création dans les campagnes, de foyers de charité et d’espérance, libres et éclairés sur leur vocation paysanne.

Nous ne faisons pas la promotion d’une forme d’agriculture, mais nous accompagnons chacun dans sa réflexion et son désir de mettre en cohérence son travail et sa foi. La vocation de chaque agriculteur est unique.

 

II- Un exemple de réalisation concrète :

Suite à la publication de Laudato Si’ de nombreuses personnes se sont mises en marche, et particulièrement des jeunes en recherche professionnelle et/ou spirituelle, cherchant à retrouver le sens de leur vie à travers leur lien à la terre. Dans un contexte agricole en pleine transformation, il y a un enjeu de transmission, de formation et d’accompagnement de cette nouvelle génération afin de répondre aux besoins du monde de demain, autant en matière de nourriture, de respect de la vie et de la création, que d’évangélisation.

Depuis deux ans, nous proposons un week-end de formation spécifique aux 18-35 ans qui se déroule à Nouan-le-Fuzelier, porté par la prière de la Communauté des Béatitudes. En 2021, nous y aborderons le thème difficile de la juste rémunération du travail agricole en y sollicitant des intervenants de qualité. Nous en diffuserons la réflexion.

 

III- Quel soutien pour l’Homme ?

La vocation paysanne est de coopérer partout sur la terre à fonder des écosystèmes cultivés en fonction de la géographie, du climat et de l’histoire du pays. Il ne peut y avoir de véritable écologie sans la vie paysanne qui cultive la terre et qui construit le paysage.

L’agriculteur fait vivre la campagne par la vie de famille qu’il déploie, les engagements qu’il prend, l’emploi qu’il développe, les communautés et corps intermédiaires qu’il contribue à créer, le façonnement du paysage…

La vie paysanne peut être le lieu de réconciliation entre le sens primitif de l’économie – à savoir la gestion de la maison, de la famille – et les sciences économiques. C’était déjà la certitude du Pape Pie XII : « Peut-être que de l’agriculture pourra naître un assainissement de toute l’économie. »

Pour durer, l’agriculteur doit s’enraciner dans son territoire et faire communauté.

 

Plus d’info sur www.journées-paysannes.org